Droit de réponse des plaisanciers de Binic
Dans un communiqué publié le 11 décembre dans Ouest-France sous le titre "Procédures de
concertation du port", Monsieur le Maire laisse entendre que la représentation des usagers
du port de Binic est parfaitement réglementaire.
Si tel était le cas, on peut se demander pourquoi Monsieur le Maire a adressé à tous les plaisanciers de Binic, en date du 8 novembre, un courrier ayant pour objet "Création du Comité local des
usagers permanents des installations portuaires de plaisance (CLUPIPP)" et précisant qu'il
revient au gestionnaire du port (la ville de Binic en l'occurrence, ndlr) de tenir à jour la liste
du CLUPIPP ?
C'est bien parce que cette liste n'a jamais existé à Binic !
Les six "représentants des usagers du port" actuellement membres du conseil portuaire
n'ont pas été désignés par le CLUPIPP ... puisque celui-ci n'existe pas encore !
Or le Code des Transports applicable à Binic est clair: neuf membres représentants les
usagers sont prévus siéger au Conseil portuaire; "le président du conseil départemental
détermine le nombre de sièges revenant à chaque catégorie d'usagers au titre du commerce,
de la pêche et de la plaisance, compte tenu de l'importance respective de chacune de ces
activités" (article R5314-14 du code des transports). Et chacun sait qu'actuellement la
plaisance représente l'activité majeure du port.
Dès le tout début du mois de mars dernier pourtant, le maire avait été saisi de cette
question par quelques plaisanciers, mais il aura fallu une action contentieuse pour que les
procédures réglementaires soient [partiellement] mises en place.
Rappelons qu'au delà de ces questions procédurales, au demeurant utiles en terme de transparence quant
à la gestion du port, les plaisanciers sont surtout soucieux du meilleur fonctionnement
possible de celui-ci que ce soit pour les ouvertures du bassin à flot, de l'état des
équipements portuaires, des tarifs d'amarrage, etc.
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