lundi 24 septembre 2018

DETTES DU PORT

Cf  Article O.F. 06 sept. 18
DETTE:
L’excellent article Ouest France du jeudi 06 septembre 2018 tente de nous apporter enfin  quelques réponses  sur la dette du port, justifiant la dégradation ces 20 dernières années tant des infrastructures que de l’usage du port. Cette situation est clairement assumée par la mairie.
Il s’agit des investissements réalisés en 2000, 2001.
ØLe maire actuel annonce un montant de plus de 6 000 000€ accumulé dans les années 2000.
Ø l’ancien maire annonce 3 000 000€ pour la même période.
La différence est de 3millions, soit  l’équivalent d’une nouvelle porte ( 1,5M€)+ 1 désenvasement total ( 1,5M€), ou 2 désenvasements … Ce n’est donc pas une paille. Essayons d’y voir clair et reprenons les chiffres officiels mentionnés  dans l’article :
Sous réserve qu’il n’y manque d’autres travaux occultés,  nous pouvons  en déduire les prix non communiqués:  le curage total du port en 2001 + la pose des palplanches  clôturant l’arrière port.
Ramené au m3 le prix 2001 présenté par le maire est de 89€/m3, celui de l’ancien maire  est de 42€/m3.
Le montant annoncé pour le prochain curage  de 2021 est de 33€/m3:    

qsoit c’est : 2021, année des  soldes !
qOu alors les palplanches étaient en or massif…
qou plus probablement, l’estimation est fausse?




Quelqu’un connaitrait–il  les vrais prix des travaux de l’époque?


Les volumes de vase :
Autre incohérence relevée:
En 2001,  moins de 8 ans après le curage précédent du port, le chantier de curage total du port a permis d’évacuer 64 000 m3 de vase.
En 2016, la mairie annonçait pour les mêmes travaux d’évacuer 30 000m3.





En 2018,  après 20 ans d’envasement,  la dernière estimation prévoit d’évacuer pour les mêmes travaux  45 000 m3, soit 30% de vase en moins.
Quel prodige justifie cette différence notable? Car s’il y avait moins de vase dans le bassin, nous le saurions. 
Les plaisanciers  que nous sommes ne constatons pas du tout ce phénomène, mais bien l’inverse!
Nous devons donc nous attendre à ce que la note finale grimpe considérablement:  le volume de sédiments en 2021 ne peut qu’être évidemment égal ou sans doute supérieur à celui de 2001 !

Toutes ces imprécisions sont pourtant lourdes de conséquences,  pour nous  plaisanciers qui  devront assumer seuls, ces  montants.


• Sur les volumes estimés : 20 000m3 de différence c’est , en reprenant les chiffres annoncés (33€/m3)  660 000€ de plus ou moins…
• Sur les prix unitaires avancés : 33 €/m3 semblent particulièrement peu élevé pour le choix du stockage à terre des sédiments. Le cabinet IDRA  estimait lui-même en 2016 les fourchettes de 30 à 120€/m3:
  • . Les montants estimés de travaux,  1,5 M€ comparés à  ceux de 2001  semblent du coup peu crédibles. 


Où est donc la vérité? Qu’allons nous payer?

Le curage cosmétique :
La mairie a décidé unilatéralement de dévaser dans les jours prochains l’arrière-port  en y écrêtant les îles de vase ( 400m3 nous dit on). L’IC charriant  2 000m3 vase/an, l’écrêtage fait à prix d’or (: marché à part, infrastructure de chantiers, matériels, autorisation , Moe, repli, etc…) à peine fini sera donc reconstitué en 2,5 mois durant l’hiver 2019: Les commerçants auront à se plaindre sans doute  des mêmes îles de vase qui seront réapparues sous le nez des estivants durant l’été prochain ! Et quel bénéfice en tirons nous, NOUS plaisanciers qui devons  payer ce chantier? RIEN !
La 2nde réunion communale « commission désenvasement » du mardi 25 sept. a été reportée au lundi 01 octobre. 

 Pour toutes ces raisons, nous réclamons la création du Comité des Usagers du Port , le CLUPPIP, légalement obligatoire. 
Le CLUPPIP a en effet  accès à toutes ces informations . Siégeant au Conseil Portuaire, il pourrait porter le débat à bon escient, avec le regard  des utilisateurs du port que nous sommes mais aussi financeurs uniques de ces travaux, la mairie actuelle refusant catégoriquement depuis 20 ans, d’y participer.
Adhérez à notre démarche en nous renvoyant un simple mail  à plaisanciersdebinic@gmail.com ou cabillot.binicais@gmail.com. 

Source: Ouest France 06 et 07 septembre18



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