DETTE:
L’excellent
article Ouest France du jeudi 06 septembre 2018 tente de nous apporter
enfin quelques réponses sur la dette du port, justifiant la dégradation ces 20 dernières années tant des infrastructures que de
l’usage du port. Cette situation est clairement
assumée par la mairie.
Il
s’agit des investissements réalisés en 2000, 2001.
ØLe maire actuel annonce un montant
de plus de 6 000 000€ accumulé dans les années 2000.
Ø l’ancien
maire annonce 3 000 000€ pour la même période.
La
différence est de 3millions, soit
l’équivalent d’une nouvelle porte ( 1,5M€)+ 1 désenvasement total ( 1,5M€), ou 2 désenvasements … Ce n’est donc pas une paille.
Essayons d’y voir clair et reprenons les chiffres officiels mentionnés dans l’article :
Sous
réserve qu’il n’y manque d’autres travaux occultés, nous pouvons
en déduire les prix non communiqués:
le curage total du port en 2001 + la pose des palplanches clôturant l’arrière port.
Ramené
au m3 le prix 2001 présenté par le maire est de 89€/m3,
celui de l’ancien maire est de 42€/m3.
qsoit
c’est : 2021,
année des soldes !
qOu
alors les palplanches étaient en or massif…
qou plus probablement, l’estimation
est fausse?
Quelqu’un
connaitrait–il les vrais prix des
travaux de l’époque?
Les
volumes de vase :
Autre
incohérence relevée:
En
2001, moins
de 8 ans après le curage précédent du port, le chantier de curage total du port
a permis d’évacuer 64 000 m3 de vase.
En
2016, la mairie annonçait pour les mêmes travaux d’évacuer 30 000m3.
En
2018, après 20 ans d’envasement, la dernière estimation prévoit d’évacuer pour les mêmes travaux 45 000 m3, soit 30% de vase en moins.
Quel
prodige justifie cette différence notable? Car s’il y avait moins de vase dans
le bassin, nous le saurions.
Les plaisanciers
que nous sommes ne constatons pas du tout ce phénomène, mais bien
l’inverse!
Nous
devons donc nous attendre à ce que la note finale grimpe considérablement: le volume de sédiments en 2021 ne peut qu’être
évidemment égal ou sans doute supérieur à celui de 2001 !
Toutes
ces imprécisions sont pourtant lourdes de conséquences, pour nous
plaisanciers qui devront assumer
seuls, ces montants.
• Sur les volumes estimés : 20 000m3
de différence c’est , en reprenant les chiffres annoncés (33€/m3) 660 000€ de plus ou moins…
• Sur les prix unitaires avancés : 33
€/m3 semblent particulièrement peu élevé pour le choix du stockage à terre des
sédiments. Le cabinet IDRA estimait
lui-même en 2016 les fourchettes de 30 à 120€/m3:
- . Les montants estimés de travaux, 1,5 M€ comparés à ceux de 2001 semblent du coup peu crédibles.
Où est donc la vérité? Qu’allons nous payer?
Le
curage cosmétique :
La
mairie a décidé unilatéralement de dévaser dans les jours prochains l’arrière-port en y écrêtant les îles de vase ( 400m3 nous dit on). L’IC charriant 2 000m3 vase/an, l’écrêtage fait à prix d’or
(: marché à part, infrastructure de chantiers, matériels, autorisation , Moe,
repli, etc…) à peine fini sera donc reconstitué en 2,5 mois durant l’hiver
2019: Les commerçants auront à se plaindre sans doute des mêmes îles de vase qui seront réapparues
sous le nez des estivants durant l’été prochain ! Et quel bénéfice en tirons
nous, NOUS plaisanciers qui devons payer
ce chantier? RIEN !
La
2nde
réunion communale « commission désenvasement » du mardi 25 sept. a
été reportée au lundi 01 octobre.
Pour toutes ces raisons, nous réclamons la création du Comité
des Usagers du Port , le CLUPPIP, légalement obligatoire.
Le CLUPPIP a en
effet accès à toutes ces informations .
Siégeant au Conseil Portuaire, il pourrait porter le débat à bon escient, avec
le regard des utilisateurs du port que
nous sommes mais aussi financeurs uniques
de ces travaux, la mairie actuelle
refusant catégoriquement depuis 20 ans, d’y participer.
Adhérez à notre démarche en nous renvoyant un simple mail à plaisanciersdebinic@gmail.com ou cabillot.binicais@gmail.com.
Adhérez à notre démarche en nous renvoyant un simple mail à plaisanciersdebinic@gmail.com ou cabillot.binicais@gmail.com.
Source:
Ouest France 06 et 07 septembre18