dimanche 4 novembre 2018

Commission de désenvasement 01/10/18


Compte Rendu:
Le Maire nous annonce que la présente réunion de la commission de désenvasement sera confondue avec la commission municipale du port.
Absence remarquée, celle du Bureau d’Etudes Maître d’œuvre du chantier, IDRA Environnement - CETIA Engenierie,
Le maire évoque l’ordre du jour ( 2 commissions confondues).
·         La première phase de désenvasement ;
·         le renouvellement de pontons ;
·         les projets de  l’avant-port, 
·         la tarification des places et une liste de nouvelles tarifications (élec, remorquage, catamarans, …)
La première phase de désenvasement 
Concerne les 2 îlots de l’arrière-port qui seront écrêtés de 400 m3 de sédiments.
Ces sédiments seront traités de façon mécanique et transportés par camions au site historique de stockage du désenvasement de 2001.
    j’interviens pour souligner l’inutilité de ce chantier ( cf démonstration dans l'article désenvasement,  des volumes reconstitués en 2,5 mois…) qui coûtera par ailleurs fort cher et sera payé par les plaisanciers.
Après débat sur le sujet, Le maire maintient les travaux. Mais la mairie prendra en charge financièrement l’intégralité des travaux en question (première estimation à 300 000€), qui seront par ailleurs renouvelés autant de fois que nécessaire ! 
(0.F.13/11/18 : l'estimation annoncée passe à .... 20 000€!)
Ces 2 îlots ont fait l’objet de 2 carottages d’analyses sédimentaires présentés sous forme de camembert et commentés ainsi :
-       30% de sédiments (= provenance IC)
-       60% de sable grossier (= provenance mer)
-       10% de sable fin (= provenance mer)
FORCE EST DE CONSTATER QUE LE PORT S’EST DONC COMBLE DE SEDIMENTS MARINS.
Rectification : à réception-Email du power point présenté, la légende des camemberts indique l’inverse de ce qui a été dit : les sédiments proviennent bien de l’IC (à plus de 60%) ; cf article précédent du blog 
0.F.13/11/18 : Marion Bonnin, Ingénieure au bureau d’études Idra « Contrairement au bassin à flot qui contient davantage de vase, le prébassin où on intervient cette semaine est plutôt fait de matériaux sableux assez propres et contenant peu d’éléments polluants »!)
Curieuse interprétation des sondages d'IDRA qui démontrent la présence de 39% de sables et 61% de sédiments provenant de l'IC....

La 2nde phase de désenvasement : les vrais travaux.
Rappel de ce qui a déjà été dit : volumes de vase (45000m3), délais ( :raccourcis, Trx en 2020), technique ( méca ou hydro, transport par tuyaux le long de l’IC jusqu’au site de stockage 2001), etc…
j’interviens pour demander des explications sur  le volume de vase projeté qui se trouve réduit à 45 000m3, à comparer aux 64 000m3  prélevés en 2001. Ce dernier volume représente donc le minimum à extraire 20 ans plus tard !
Après débat sur le sujet il nous est confirmé qu’aucune étude n’a été menée sur le choix d’un site de stockage propre à cette opération 2020. Qu’en conséquence, le site de stockage de 2001 pourtant saturé des sédiments de l’époque, sera réutilisé pour l’opération 2020. Le volume en sera limité aux capacités encore disponible, soit 20 à 40 000m3 de sédiments.
Je précise qu’il me semble indispensable d’engager les travaux de désenvasement dans leur totalité et non partiellement comme c’est le cas maintenant avéré. Les procédures administratives en amont des travaux à proprement parlé sont si lourdes et coûteuses ( procédures de mise en concurrence et choix du Bureau d'Etudes-MOE, procédures d’études, procédures loi sur l’eau, procédures mise en concurrence et choix des entreprises, etc…) que le gain d’échelle passe par l’optimisation de ces travaux en allant notamment jusqu’au bout, comme en 2001. Je rappelle qu’ils sont supportés uniquement par les plaisanciers.  Il semble donc peu rationnel de limiter le désenvasement «…parce qu’on n’a pas de place de stockage». Je rappelle que l’objet du dossier loi sur l’eau porte notamment sur les choix de sites de stockage-épandage, à terre ou en mer.
Le maire nous annonce que le CD22 prendra en charge 20% du montant de l’opération.
Le renouvellement de pontons
Le maître de port nous explique, photos à l’appui que l’ensemble des pontons et catways sont dans un état plus que désastreux. L’urgence des urgences est le ponton G qui se désagrège et s’ouvre en deux. Il sera donc remplacé début 2019. ( études en cours, le dossier passera au prochain CM)
Je rappelle l’état du ponton F …
Le maître de port nous explique qu’en effet, la première priorité ( des priorités !) était le ponton F qui s’est également ouvert en 2, réparé avec des sangles. Mais le G est finalement encore pire et très dangereux.
Le futur ponton : 92m de long ( 8 tronçons de 12m) ; plus large 3 m, car englobant les ducs d’albe ; revêtements en caillebotis-nylon, 26 catways de 7m avec grands triangles de base plus confortables et moins dangereux  (jonction au ponton). Coût 150 000€HT.(dont 20% CD22).
L’ensemble «branchement électrique» sera confié au lycée technique Jean Moulin. Il est prévu une borne par emplacement (facilite la gestion et l’entretien).
Les projets de  l’avant-port
L’entretien courant, simple remplacement des chaines n’est plus acceptable aujourd’hui : Les mouillages de l’avant-port sont à remplacer d’urgence et intégralement : gueuses enterrées ( :les boucles de fers se sont hélas oxydés à l’occasion de leur récente sortie de l’eau), lignes de chaines, chaines de mouillage… A cette occasion, l’équipe du port propose d’en profiter pour moderniser l’usage de ce mouillage : un ponton d’échouage de  192m, 100 places env., dont places « d’attente-ouverture»  complété éventuellement de mouillages traditionnels.
Le représentant APPB et usager de l’AvtPort pense que cela répondrait pleinement au désir des usagers (vieillissant) d’accès sécurisé et confortable aux bateaux. Il évoque le problème d’usage de la place routière du quai Surcouf (accès, parking, chargement-dépose matériels, … bref les mêmes que ceux concernant les usagers du bassin) l’APPB propose que soit créé une passerelle en encorbellement sur l’avant-port : cela permettrait de libérer le trottoir ainsi déporté et permettre d’y créer des places de parkings.
Le maire dit que le problème se pose depuis longtemps et qu’il n’y a pas de solutions.
Je demande si la mairie a pensé solliciter l’avis d’urbanistes qui je pense, pourrait proposer des solutions alternatives notamment en évitant de se focaliser sur un secteur ( quai Surcouf) mais au contraire en généralisant la réflexion sur l’ensemble du port, également concerné par le problème.
Le maire considère que c’est totalement inutile car il sait mieux que quiconque qu’il n’y a pas de solutions.
Ce projet de ponton est tout à fait séduisant. Néanmoins je suis au regret de rappeler que les plaisanciers paient intégralement ces équipements.  Il me semble donc utile de pouvoir comparer les différentes solutions envisageables et investissements inhérents.
Le Directeur Général s’inquiète d’un éventuel effet «vase communicant» : Les navires échouables quitteront le bassin au profit du ponton extérieur, moins coûteux, offrant une pleine capacité de sortie sur des amplitudes plus importantes.

La tarification des places
-  Les contrats augmenteront de 2% (coût de la vie) en 2019
liste de nouvelles tarifications :
-  électricité : augmentation du contrat élec. Spécifique ( public concerné : les résidents à l’année, les utilisateurs de chauffage puissant…)
-  multicoque : le coëf. Rapport taille équivalente monocoque/muti. Sera réduit à 1,4 ( contre 1,5 actuellement) plus attractif.
-  demandes de remorquages abusifs : tarifs dissuasifs, soit dans le port (intra-môle) 40€ ; dans la limite des 300m : 80€ ; en dehors : transfert de la demande à la SNSM ( +500€).
-  Dépollution abusive avérée, avec nécessité d’utilisation du matériel anti-dépol. Récemment acheté : 500€
Nous soulignons que l’objet de l’ensemble de ces mesures est de répondre à des situations abusives et doit s’y cantonner.
Divers
Le contrat de concession CD22/commune sera prorogé de 2 ans. (coïncidant ainsi avec le calendrier électoral).
Ce point rejoint le préambule du maire sur l’article de JY de Chaisemartin : Une SPL (société publique locale) prendra le relais de la concession confiée actuellement à la mairie de Binic. Les modalités restent à écrire : qui sera partie prenante de la SPL ? quelle place sera laissée à la mairie dans la SPL (qui peut en être exclu ! ) ? etc…
J’ai manifesté mon approbation de principe sur cette orientation offrant de très nombreux avantages dont la mutualisation des moyens, des appels d’offres etc.
Le maître de port souligne que l’agent portuaire embauché cet été en CDD est dorénavant pleinement opérationnel : la formation qui lui a été dispensée l’autorise dorénavant à effectuer l’ouverture-fermeture de la porte.  Le maître de port souhaite vivement qu’elle soit embauchée en CDI et pérenniser ainsi  l’équipe à 5 personnes qui est selon lui la composition nécessaire pour le bon fonctionnement du service.

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