Compte Rendu:
Le Maire nous annonce que la présente réunion de
la commission de désenvasement sera confondue avec la commission municipale du
port.
Absence remarquée, celle du Bureau d’Etudes Maître
d’œuvre du chantier, IDRA Environnement -
CETIA Engenierie,
Le maire évoque l’ordre du jour ( 2 commissions
confondues).
·
La
première phase de désenvasement ;
·
le
renouvellement de pontons ;
·
les
projets de l’avant-port,
·
la
tarification des places et une liste de nouvelles tarifications (élec,
remorquage, catamarans, …)
La première phase de désenvasement
Concerne les 2 îlots de
l’arrière-port qui seront écrêtés de 400 m3 de sédiments.
Ces sédiments seront
traités de façon mécanique et transportés par camions au site historique de
stockage du désenvasement de 2001.
j’interviens pour souligner l’inutilité de
ce chantier ( cf démonstration dans l'article désenvasement, des volumes reconstitués en 2,5 mois…) qui coûtera par
ailleurs fort cher et sera payé par les plaisanciers.
Après débat sur le
sujet, Le maire maintient les travaux. Mais la mairie prendra
en charge financièrement l’intégralité des travaux en question (première
estimation à 300 000€), qui seront par ailleurs renouvelés autant de
fois que nécessaire !
(0.F.13/11/18 : l'estimation annoncée passe à .... 20 000€!)
(0.F.13/11/18 : l'estimation annoncée passe à .... 20 000€!)
Ces 2 îlots ont fait l’objet
de 2 carottages d’analyses sédimentaires présentés sous forme de camembert et
commentés ainsi :
-
30% de sédiments (= provenance IC)
Rectification : à réception-Email du
power point présenté, la légende des camemberts indique l’inverse de ce qui a
été dit : les sédiments proviennent bien de l’IC (à plus de 60%) ; cf article précédent du blog
0.F.13/11/18 : Marion Bonnin, Ingénieure au bureau d’études Idra « Contrairement au bassin à flot qui contient davantage de vase, le prébassin où on intervient cette semaine est plutôt fait de matériaux sableux assez propres et contenant peu d’éléments polluants »!)
Curieuse interprétation des sondages d'IDRA qui démontrent la présence de 39% de sables et 61% de sédiments provenant de l'IC....
Curieuse interprétation des sondages d'IDRA qui démontrent la présence de 39% de sables et 61% de sédiments provenant de l'IC....
La 2nde phase de désenvasement :
les vrais travaux.
Rappel de ce qui a déjà
été dit : volumes de vase (45000m3), délais ( :raccourcis, Trx en
2020), technique ( méca ou hydro, transport par tuyaux le long de l’IC jusqu’au
site de stockage 2001), etc…
j’interviens pour
demander des explications sur le volume de
vase projeté qui se trouve réduit à 45 000m3, à comparer aux 64 000m3 prélevés en 2001. Ce dernier volume représente
donc le minimum à extraire 20 ans plus tard !
Après débat sur le sujet
il nous est confirmé qu’aucune étude n’a été menée sur le choix d’un site de
stockage propre à cette opération 2020. Qu’en conséquence, le site de stockage
de 2001 pourtant saturé des sédiments de l’époque, sera réutilisé pour l’opération
2020. Le volume en sera limité aux capacités encore disponible, soit 20 à
40 000m3 de sédiments.
Je
précise qu’il me semble indispensable d’engager les travaux de désenvasement
dans leur totalité et non partiellement comme c’est le cas maintenant avéré.
Les procédures administratives en amont des travaux à proprement parlé sont si
lourdes et coûteuses ( procédures de mise en concurrence et choix du Bureau d'Etudes-MOE,
procédures d’études, procédures loi sur l’eau, procédures mise en concurrence
et choix des entreprises, etc…) que le gain d’échelle passe par l’optimisation
de ces travaux en allant notamment jusqu’au bout, comme en 2001. Je rappelle
qu’ils sont supportés uniquement par les plaisanciers. Il semble donc peu rationnel de limiter le
désenvasement «…parce qu’on n’a pas de place de stockage». Je rappelle que
l’objet du dossier loi sur l’eau porte notamment sur les choix de sites de
stockage-épandage, à terre ou en mer.
Le
maire nous annonce que le CD22 prendra en charge 20% du montant de l’opération.
Le renouvellement de pontons
Le maître de port nous explique, photos à l’appui
que l’ensemble des pontons et catways sont dans un état plus que désastreux.
L’urgence des urgences est le ponton G qui se désagrège et s’ouvre en deux. Il
sera donc remplacé début 2019. ( études en cours, le dossier passera au prochain
CM)
Je rappelle l’état du
ponton F …
Le maître de port nous explique qu’en effet, la première
priorité ( des priorités !) était le ponton F qui s’est également ouvert
en 2, réparé avec des sangles. Mais le G est finalement encore pire et très
dangereux.
Le futur ponton : 92m de long ( 8 tronçons de
12m) ; plus large 3 m, car englobant les ducs d’albe ; revêtements
en caillebotis-nylon, 26 catways de 7m avec grands triangles de base plus
confortables et moins dangereux
(jonction au ponton). Coût 150 000€HT.(dont 20% CD22).
L’ensemble «branchement électrique» sera confié au
lycée technique Jean Moulin. Il est prévu une borne par emplacement
(facilite la gestion et l’entretien).
Les projets de
l’avant-port
L’entretien courant, simple remplacement des
chaines n’est plus acceptable aujourd’hui : Les mouillages de l’avant-port
sont à remplacer d’urgence et intégralement : gueuses enterrées ( :les
boucles de fers se sont hélas oxydés à l’occasion de leur récente sortie de
l’eau), lignes de chaines, chaines de mouillage… A cette occasion, l’équipe du
port propose d’en profiter pour moderniser l’usage de ce mouillage : un ponton
d’échouage de 192m, 100 places env.,
dont places « d’attente-ouverture»
complété éventuellement de mouillages traditionnels.
Le représentant APPB et usager
de l’AvtPort pense que cela répondrait pleinement au désir des usagers
(vieillissant) d’accès sécurisé et confortable aux bateaux. Il évoque le
problème d’usage de la place routière du quai Surcouf (accès, parking,
chargement-dépose matériels, … bref les mêmes que ceux concernant les usagers
du bassin) l’APPB propose que soit créé une passerelle en encorbellement sur l’avant-port :
cela permettrait de libérer le trottoir ainsi déporté et permettre d’y créer
des places de parkings.
Le maire dit que le
problème se pose depuis longtemps et qu’il n’y a pas de solutions.
Je demande si la mairie a
pensé solliciter l’avis d’urbanistes qui je pense, pourrait proposer des
solutions alternatives notamment en évitant de se focaliser sur un secteur (
quai Surcouf) mais au contraire en généralisant la réflexion sur l’ensemble du
port, également concerné par le problème.
Le maire considère que
c’est totalement inutile car il sait mieux que quiconque qu’il n’y a pas de
solutions.
Ce projet de ponton est
tout à fait séduisant. Néanmoins je suis au regret de rappeler que les
plaisanciers paient intégralement ces équipements. Il me semble donc utile de pouvoir comparer
les différentes solutions envisageables et investissements inhérents.
Le Directeur Général s’inquiète d’un éventuel
effet «vase communicant» : Les navires échouables quitteront le bassin au
profit du ponton extérieur, moins coûteux, offrant une pleine capacité de
sortie sur des amplitudes plus importantes.
La tarification des places
- Les
contrats augmenteront de 2% (coût de la vie) en 2019
liste de nouvelles tarifications :
- électricité :
augmentation du contrat élec. Spécifique ( public concerné : les résidents
à l’année, les utilisateurs de chauffage puissant…)
- multicoque : le coëf.
Rapport taille équivalente monocoque/muti. Sera réduit à 1,4 ( contre 1,5
actuellement) plus attractif.
- demandes de remorquages
abusifs : tarifs dissuasifs, soit dans le port (intra-môle) 40€ ;
dans la limite des 300m : 80€ ; en dehors : transfert de la
demande à la SNSM ( +500€).
- Dépollution abusive
avérée, avec nécessité d’utilisation du matériel anti-dépol. Récemment acheté :
500€
Nous soulignons que
l’objet de l’ensemble de ces mesures est de répondre à des situations abusives
et doit s’y cantonner.
Divers
Le contrat de concession CD22/commune sera prorogé
de 2 ans. (coïncidant ainsi avec le calendrier électoral).
Ce point rejoint le préambule du
maire sur l’article de JY de Chaisemartin : Une SPL (société publique
locale) prendra le relais de la concession confiée actuellement à la mairie de
Binic. Les modalités restent à écrire : qui sera partie prenante de la SPL ?
quelle place sera laissée à la mairie dans la SPL (qui peut en être exclu !
) ? etc…
J’ai manifesté mon approbation
de principe sur cette orientation offrant de très nombreux avantages dont la
mutualisation des moyens, des appels d’offres etc.
Le maître de port souligne que l’agent portuaire
embauché cet été en CDD est dorénavant pleinement opérationnel : la
formation qui lui a été dispensée l’autorise dorénavant à effectuer l’ouverture-fermeture
de la porte. Le maître de port souhaite
vivement qu’elle soit embauchée en CDI et pérenniser ainsi l’équipe à 5 personnes qui est selon lui la
composition nécessaire pour le bon fonctionnement du service.
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